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Le journal intime d'une Bordeline (personnalité limite)

Le journal intime d'une Bordeline (personnalité limite)
  • Bonjour, A qui voudra lire .. je fais principalement ce blog pour moi même, pour libérer mon esprit ... car la vie d'une personne Bordeline ( Personnalité limite ) est un véritable enfer autant pour elle que pour les proches...
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22 septembre 2014

PERSONNALITÉ LIMITE DÉCRIT PAR LES MÉDECINS !

Le trouble de la personnalité limite (TPL) est une maladie mental caractérisé par une instabilité émotionelle. Les individus aux prises avec ce troubles ont dû mal a maîtriser leur impulsions et à maintenir des relations interpersonnels.

C'EST QUOI: Les personnes souffrant du TPL ont des problèmes d'image de soi et d'identité, pouvant aussi manifester une attitude du "tout ou rien" "noir ou blanc". Ce trouble communément par des comportements autodestructeurs. De plus, le TPL est souvent associé à d'autres affections psychiatriques, tels que les troubles de l'alimentation, anxieux, ou dépressifs, le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) résiduel ainsi qu'à l'adoption de comportements à risque.

LES CAUSES:

Le TPL ne peut pas être attribué qu'à un seul facteur. Toutefois, il est possible que des facteurs environnementaux et génétiques, jouent un rôle dans le développement des symptômes. Les résultats de la recherche semblent démontrer que de nombreux individus atteints de TPL présentent des antécédents d'abus physique ou psychologique, ont souffert de carence affective ou de séparation tôt dans l'enfance, et qu'ils ont subi des événements stressants à l'âge de l'adolescence ou adulte. Cependant, plusieurs personnes atteints d'un TPL n'ont pas subi d'abus, de négligence ou d'événement stressant.

 

LES SYMPTÔMES: Les personnes souffrant du TPL peuvent manifester des colères intenses, de la dépression ou une anxiété débilitante. Il arrive que ces épisodes soient associés à des périodes d'autodestruction, de comportements suicidaires et de toxicomanie. Les personnes atteintes peuvent modifier fréquemment leurs objectifs de carrière et démontrer une instabilité dans leurs amitiés, leurs comportements sexuels et leurs valeurs. Chez certaines personnes, on observe une attitude de dévalorisation. Elles se sentent incomprises et ressentent souvent un sentiment d'ennui et/ou de vide ; elles ont souvent du ressentiment face au jugement des autres. 

DESCRIPTIONS DES SYMTPÔMES: 

  1. Peur de l’abandon. La perception d’une séparation ou d’un rejet imminent ou la perte de structures externes peut déclencher chez la personne atteinte du trouble de la personnalité limite des changements de l’image de soi, de son affect, de ses perceptions et comportements.  Ces personnes sont très sensibles au contexte et à l’environnement et peuvent ressentir une peur intense d’abandon, de même qu’une colère inappropriée, même lorsqu’elles ne sont placées que devant une séparation de durée limitée ou lorsqu’elles doivent vivre des changements imprévus dans ce qu’elles avaient planifié.  Elles croient parfois que ces séparations surviennent parce qu’elles sont « méchantes ».  Cette peur de l’abandon témoigne de leur incapacité à supporter la solitude et de leur besoin d’être entourées de gens.  Ces efforts effrénés pour éviter l’abandon peuvent se traduire par des actions impulsives telles que des comportements suicidaires ou d’automutilation.  On pense que la peur de l’abandon est un symptôme résultant d’un attachement précoce insécurisant et qu’elle pourrait avoir une composante héréditaire.  Il faut distinguer cela de l’angoisse de séparation, plus répandue.
  2. Relations instables et intenses. Les personnes ayant un trouble de personnalité limite ont souvent de la difficulté à investir les proches (c’est-à-dire les sources potentielles de soins ou de protection) autrement qu’en les idéalisant (s’il y a gratification) ou en les dévalorisant (s’il n’y a pas de gratification).  Cela fait référence à la pensée dualiste « noir ou blanc » ou à la notion de clivage.  Lorsque la colère ressentie envers un proche est menaçante, une perception clivée se produit afin de préserver ce qui est bon chez ce proche.  L’instabilité des relations résulte aussi de la difficulté de la personne atteinte à contrôler ses émotions et à gérer ses impulsions, sa difficulté à tolérer la solitude et sa peur du rejet.
  3. Perturbation de l’identité. Ce trouble émane d’une image de soi instable ou indistincte.  Les personnes ayant un trouble limite tiennent souvent leurs valeurs, leurs habitudes et leurs attitudes de ceux avec qui elles se trouvent.  Ces problèmes d’identité sont amplifiés dans le contexte des relations interpersonnelles car ces personnes n’ont pas appris à bien identifier leurs propres émotions ni à décoder les motifs et intentions de leurs actions.
  4. Impulsivité. L’impulsivité de la personne ayant un trouble limite a souvent des effets autodestructeurs ou du moins des intentions.  Le comportement impulsif se traduit souvent par l’abus d’alcool ou la toxicomanie, la boulimie, la sexualité à risques et la conduite automobile dangereuse.  Cela diffère de l’impulsivité que l’on retrouve dans la maniaco-dépression ou le trouble antisocial.
  5. Comportements suicidaires ou autodestructeurs. Les comportements suicidaires ou auto-agressifs récurrents (tentatives, gestes, menaces) sont caractéristiques du trouble limite.  Ce diagnostic vient donc naturellement à l’esprit en présence de comportements autodestructeurs récurrents.  Ceux-ci peuvent commencer à se manifester à l’adolescence et sont habituellement déclenchés par des menaces de séparation ou de rejet ou si l’on force la personne à prendre des responsabilités dont elle ne veut pas.  Ce critère permet d’établir le diagnostic d’un trouble de personnalité limite chez les patients qui présentent des symptômes de dépression ou d’anxiété.
  6. Instabilité affective. Dès les débuts, les cliniciens ont remarqué l’intensité, la volatilité et la gamme des émotions exprimées par le patient ayant un trouble limite.  Au départ, on a associé cette instabilité émotionnelle à celle des personnes atteintes de troubles de l’humeur (dépression et trouble bipolaire).  Cependant, ces changements d’humeur (dépression épisodique intense, agitation, colère, panique ou désespoir) ne durent habituellement que quelques heures et l’humeur dysphorique sous-jacente est rarement soulagée par des périodes de bien-être ou de satisfaction.  Ces épisodes illustrent la réactivité extrême de la personne au stress, en particulier celui relié aux relations interpersonnelles.
  7. Vide. Un sentiment chronique de vide, décrit comme un sentiment viscéral intérieur afflige la personne ayant un trouble limite.  Il ne s’agit ni d’ennui ni d’angoisse existentielle.  Cet état est associé à la solitude et à un grand besoin affectif.  Les patients atteints du trouble de personnalité limite utilisent des mots tels que « vide », « manque », « aucun sentiment, aucune pensée, aucun rêve » pour décrire leur vécu.
  8. Colère. La colère de la personne ayant un trouble limite pourrait découler d’un tempérament excessif ou de la réponse du nourrisson à une très grande frustration.  Que la cause soit génétique ou environnementale, les personnes ressentent de la colère la plupart du temps, même lorsque cette dernière n’est pas exprimée ouvertement.  La colère peut être provoquée par leur perception qu’une personne significative pour eux les néglige, les prive, les abandonne ou ne soucie pas d’eux.  L’expression de la colère est souvent suivie de honte et de culpabilité, ce qui contribue à leur sentiment d’être méchants.
  9. Distorsion de la réalité. Les personnes peuvent éprouver des symptômes de dissociation : un sentiment d’être dépersonnalisé ou que le monde est irréel.  Ces symptômes sont généralement de courte durée ne dépassant pas quelques jours et se produisent souvent pendant des situations extrêmement stressantes.  Les personnes ayant un trouble limite peuvent également avoir une conscience d’elles-mêmes irréaliste, croyant que les gens les jugent ou parlent d’elles.  Par ailleurs, ces distorsions de la réalité doivent être distinguées de celles que l’on retrouve dans d’autres pathologies car en général, au moyen de « feedbacks », ces personnes sont capables d’apporter des correctifs à leurs distorsions de la réalité.
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